-23° au thermomètre, -31°C avec le vent. Quand j'ai mis mes premières pattes dehors ce matin-là, j'étais content d'avoir pris ma fourrure d'hiver. Tonton, lui, avait eu la bonne idée de partir avec son anorak grand froid et la capuche. Mais il a été confronté au problème des mains. Prendre des photos ne peut pas se faire avec des gants en soie, et une grosse paire de moufles. J'en sais quelque chose, car avec mes grosses pattes, j'avais eu l'idée de me lancer moi aussi dans la photo et je me suis rendu compte, que même pour appuyer sur un bouton, c'était pas possible. Alors imaginez tourner des molettes ou appuyer sur des boutons de la taille d'un grain de poivre ! Il a eu confirmation que les doigts exposés plus de 2' commencent à geler et au bout de 3', on ne les sent plus. Moi, avec mes griffes j'ai vraiment pas ce problème. Finalement, les humains ne sont pas si bien foutus que cela. Il devait donc protéger et réchauffer ses mains toutes les minutes. Ajouter à cela que boitier et objectifs sont à la même température de - 23°.
La vue est surprenante, de ces chutes en partie glacées. J'utilise le pluriel, car le Niagara contourne une île et chute de part et d'autre de cette île. Les chutes sont donc en deux parties séparées par une île et l'ensemble forme un delta en "Y".
En amont des chutes, le Niagara, qui sépare les USA, du Canada où nous nous trouvons, est un fleuve très large, qui charriait un grand nombre de gros glaçons.
Avec ce froid, elles n'engendrent pas de gros dégagements d'écume, ce qui nous a permis de nous tenir très près sans être trempés et d'avoir des vues très dégagées.
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